06/06/2015
Laurence Peyrin : La drôle de vie de Zelda Zonk
Laurence Peyrin a été journaliste de presse pendant 20 ans au Dauphiné Libéré. Mère de six enfants pour la plupart adolescents, elle se consacre désormais à transmettre sa passion du cinéma à des élèves de collège, aux voyages et à l’écriture qui occupe la plus grande partie de sa vie. Son roman, La drôle de vie de Zelda Zonk, vient de paraître.
« Sur cette route d’Irlande qu’Hanna a prise tant de fois pour aller à son atelier, c’est l’accident. À l’hôpital, la jeune femme se lie avec Zelda, sa voisine de chambre de 85 ans, positive et joyeuse, experte en broderie. Mais Hanna sent un mystère chez la vieille dame, qui esquive toute question précise sur son passé. Que peut-elle avoir à cacher, à son âge ? »
Après dix pages ma religion était faite et à la page quatre-vingt, je n’en pouvais plus. Alors oui, je le confesse j’ai terminé ce bouquin en mode accéléré, me contentant d’en lire les dix dernières lignes de chaque chapitre, plus que suffisantes pour suivre l’action poussive.
Certains livres sont mauvais pour des tas de raisons, celui-ci entre dans la catégorie de ceux qui m’horripilent le plus. Il a tout du plat cuisiné industriel, formaté, sans surprises et pire que tout, on sent qu’il est écrit par une femme, pour un public féminin. Est-ce l’écriture naturelle de Laurence Peyrin ou un plan calculé ? Qu’importe, le résultat est là, je me suis ennuyé à mourir à survoler cette bluette qui sous couvert d’une éventuelle découverte d’une Marilyn Monroe, non décédée donc, et vivant planquée en Irlande, cache en réalité une histoire de problème de couple à la psychologie simplette.
Et ce truc-là a été primé ! Mon dieu…
« Hanna ignorait ce que le serveur pensait du couple qu’ils formaient ce soir, autour de cette table romantique à deux pas de Saint-Germain-des-Prés. Les prenaient-ils pour des amoureux se découvrant l’un l’autre, pour des amants tout neufs en échappée belle ? Hanna s’en fichait. En tout état de cause, Michael n’avait pas l’air d’un dragueur. Enfin… Il n’avait pas l’air de faire exprès d’être séduisant. Il était tellement naturel et spontané qu’on en oubliait presque qu’il était aussi beau qu’une affiche de film, avec ses yeux si clairs, sa mâchoire carrée, son nez un peu cassé et ses mains viriles. Hanna était tout à fait à l’aise avec lui. »
Laurence Peyrin La drôle de vie de Zelda Zonk Kero - 393 pages –
13:36 Publié dans Français | Tags : laurence peyrin | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |